La Marmite

6 rue de l’Agau 30000 Nîmes

La Marmite, c’est l’antre de Georges Weill. Portrait d’un chef qui a vadrouillé un peu partout avant de revenir à Nîmes comme on rentre au bercail.

Nîmes-Montpellier-Nîmes
Bac en poche, ce natif de Nîmes s’exile un temps à Montpellier pour suivre les cours de l’École des Beaux-Arts. Mais ce gourmand rentre très vite au bercail pour intégrer la toute première promotion du diplôme européen de gestion de l’Institut Vatel de Nîmes, la plus grande des écoles du groupe Vatel en Europe.

Toronto-Londres-Genève-Nîmes
Diplômé, Georges Weill voyage dans les cuisines de Toronto, Londres et Genève avant de boucler son périple par une halte en Grèce. De retour à Nîmes, il rejoint la brigade du Chapon Fin, institution culinaire locale ouverte en 1936.

Paris-Lyon-Nîmes
Un saut à Paris et un affinage prolongé dans le plus ancien bouchon lyonnais plus tard, le voici de retour à Nîmes, en 2004, pour l’ouverture de La Marmite. Pour simplifier, voici tout le bien qu’en dit le Guide du Fooding :

“En face des halles, dans sa cantoche au sobre décor « retour de feria », Georges Weill « reste souple », comme disent les Nîmois. Comprenez : tranquille sur les prix, immuablement coincés sur 13 € pour la trinité entrée-plat-dessert du midi. Pas d’assiettes froufroutées donc, mais du gourmand chouchouté selon l’humeur et les racines lyonnaises du patron. Ce jour-là : voluptueuse mousse au pélardon, puis risotto de riz noir aux moules et saint-jacques (en saison), et tarte aux mirabelles de grand-mère.”