Les pieds dans les vignes
Tous deux ont en commun l‘amour du terroir et des bonnes choses ainsi qu‘un profond respect de l‘environnement. Lui, en plus, a un arrière-grand-père et un grand-père issus du sérail, qui, très tôt, lui ont donné le goût du travail dans les vignes. Ensemble, ils ont acquis un premier domaine en 2012 dans les Terrasses du Larzac avant, trois ans plus tard, de rejoindre le collectif des Costières de Nîmes en reprenant le Château Saint-Louis la Perdrix.
Un domaine… royal !
Au XIIIème siècle, le domaine était le terrain de chasse préféré du roi saint Louis. Celui-ci lui a donné son nom. Plus proche de nous, Philippe Lamour, ancien président de la Compagnie nationale d’aménagement du
Bas-Rhône et du Languedoc et à l’origine de la renaissance du vignoble des Costières de Nîmes, en fut le propriétaire. « Quand on arrive au domaine, on s’y sent de suite bien. C‘est un vieux mas camarguais, propice à l’accueil et aux instants chaleureux. Nous avons d‘ailleurs décidé d‘en faire un lieu ouvert car, les gens connaissaient le domaine de nom mais n’y venaient pas. »
Le domaine organise ainsi de nombreux événements, dont une grande chasse aux oeufs à Pâques (prochaine édition le 13 avril) ou des concerts vignerons pendant l’été. Le domaine se prête aussi à l‘organisation d‘événements privés. « C’est dans la cour du domaine que nous avons choisit de nous marier, l’endroit est idéal pour partager de beaux souvenirs, nous souhaitons que d’autres puissent en profiter ».
Un terroir 100 % Costières de Nîmes
Pour Vianney, le terroir des Costières de Nîmes n’a rien à envier aux grands terroirs de la Vallée du Rhône: « on est pas seulement une appellation de petits vins sympathiques et on sait faire de grands vins ». « En plus, l‘appellation bénéficie d‘atouts liés à son sol et à son microclimat pour conserver ses rendements et son exigence qualitative en dépit des effets du réchauffement climatique ».
Le Flacon, la nouvelle cuvée coup de coeur
Elle n’existe pas encore, mais promet de faire parler ! Le Flacon est une cuvée travaillée « aux petits oignons »: 70 % de syrah assemblée à du grenache et à de vieux carignans de 80 ans, une macération carbonique, un élevage en barrique issue d‘une tonnellerie bourguignonne… Elle sera disponible à la vente d’ici la fin du mois d’avril. « Elle s’accordera parfaitement avec les gens heureux, c’est un vin de gens qui aiment le vin, un vin d’épicurien,qui doit trouver son public plutôt que son plat ! »
